Dans le cadre de ses recherches interdisciplinaires menées au sein de l’Institut Universitaire Mer et Littoral, l’Université de Nantes vient d’installer Biocolmar, une station de mesure de paramètres physico-chimiques, de bio-colonisation, de corrosion et de fatigue sur la Basse Michaud.
Il s’agit de la première station de ce type dans le monde. Issue d’un brevet déposé par l’Université de Nantes en 2013, suivi par la SATT Ouest Valorisation pour valider la conception, cette station a été financée au sein du projet SURFFEOL porté par STX et accompagnée par le projet COSELMAR (porté par l’Université de Nantes et IFREMER), deux projets co-financés par la région Pays de la Loire.
Les entreprises Capacités SAS (coordination des opérations), LeCamus (fabrication), Atlantique Scaphandre (installation) et Bio-Littoral (expertise biologique et mesure en mer) ont permis de concrétiser cette idée née il y a 4 ans et fruit de 20 ans de travaux sur la bio-colonisation à l’Université de Nantes. Les partenaires de ce projet sont STX France Solutions, le Bureau Veritas, Bio-Littoral, l’Université de Nantes (laboratoires MMS et GeM) et IFSTTAR qui participeront à l’exploitation des résultats, notamment sur les processus de dégradation et les capteurs en mer.