Contexte
Au cours des dernières années, des programmes de surveillance de l’environnement marin ont été mis en place afin d’évaluer l’impact des structures d’énergies marines renouvelables telles que les projets éoliens offshore et d’optimiser leur conception.
Les exigences des mesures environnementales en ce qui concerne les infrastructures d’énergies renouvelables marines (précision et la stabilité avec le temps) sont encore à un stade précoce où les chercheurs « matériaux » et « structures » doivent travailler plus étroitement avec les scientifiques métrologue à la fois pour mesurer l’impact des technologies sur le milieu, et pour évaluer l’impact du milieu marin sur les technologies (corrosion, biofouling,…).
Ruptures scientifiques et innovation
Les modèles de dégradation des systèmes énergétiques en mer sont sensibles à la qualité des données d’entrée.
Par conséquent, l’industrie de l’énergie renouvelable marine attend des protocoles de mesure robustes et la quantification des incertitudes pour mieux prédire le vieillissement des structures offshore . Les paramètres clés tels que la température, la salinité et la chlorophylle a sont parmi les variables environnementales importantes utilisés pour évaluer le phénomène de biosalissure sur les structures offshores. Cependant, les mesures de ces paramètres rencontrent des problèmes liés à la cohérence des données et à la comparabilité à long terme. Actuellement, on a identifié dans le cadre de dépôt de projets EMPIR, que des efforts sont nécessaires pour assurer une cohérence métrologique complète des mesures, harmoniser les procédures de mesure ainsi que les méthodologies d’étalonnage des instruments et fournir des matériaux de référence bien
caractérisés.
Ce projet vise à développer des méthodes traçables et validées pour mesurer les tendances des données
sur les paramètres de l’eau de mer tels que la salinité, la température, la conductivité, le PH, l’oxygène dissous et la chlorophylle a, ainsi que des protocoles de mesure avec des incertitudes inférieures à la variation naturelle des paramètres. Le projet permettra de créer et de valider de nouveaux documents de référence pour la mesure des paramètres physico-chimiques de l’eau de mer. Un protocole pour l’étalonnage et le contrôle de routine des capteurs de terrain de la variable sera également établi et testé. En outre, les normes de référence pour les mesures in situ de la Chlorophylle a seront définies et testées. La traçabilité des enregistrements des paramètres permettra la combinaison des bases de données de différents utilisateurs, ce qui est actuellement entravé par l’utilisation de pratiques d’étalonnage non harmonisées.
Impact technique et économique attendu
Des modèles de dégradation des systèmes énergétiques en mer, basés sur l’acquisition de données in situ, sont mis en place pour prédire, optimiser et donc réduire de coût de leur maintenance (corrosion, mécanismes de diffusion, biosalissures).
Dates clés du projet
- 04/07/2018 - Réunion de lancement
- Juillet 2021 - Clôture du projet