Retour en chiffres :

– 300 exposants et 2000 participants ont assisté à l’événement.

– 30 heures de conférences avec 68 intervenants.

– 800 rencontres btob ont été organisées et 17 startups ont participé.

– Le salon a attiré 4000 visiteurs de 52 pays.

 

À retenir :

  • La décarbonation du transport maritime

Cette thématique était omniprésente sur le salon, que ce soit sur les stands au travers des produits et des argumentaires commerciaux ou encore des conférences. En effet, ces dernières ont exploré les défis et les solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone de la filière maritime, notamment lors de la conférence « La filière maritime à l’épreuve de la décarbonation. De l’expérimentation à l’intégration des solutions innovantes ». Les intervenants ont fait état des freins présents pour la communauté, en terme de financement et de retour sur investissement. La décarbonation maritime a un coût et la question est de savoir qui va prendre les risques. Crain, bureau d’études spécialisé dans le nautisme et le naval est intervenu sur la nécessité de la filière à trouver un accord sur l’établissement d’un système d’évaluation des coûts. En effet, actuellement il n’y a pas de norme en la matière, pas de mode de calcul commun et les acteurs se questionnent sur le retour sur investissement qu’il sera fait pour la communauté.  Enfin, Syroco, start-up spécialisée dans la technologie climatique est intervenue pour présenter sa plateforme logicielle qui optimise l’efficacité énergétique, la consommation de carburant et les émissions de carbone des navires grâce à un jumeau numérique qui navigue en parallèle du navire réel.

 

  • Formation et emploi

Les discussions ont porté sur la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur maritime et l’importance d’une formation adaptée aux besoins pour réussir dans l’économie bleue. Se tenait notamment une conférence « Formations et Métiers : Le maritime manque de bras : une formation adaptée aux besoins, obligation de réussite pour l’économie bleue ».

 

  • La propulsion par le vent

Lors de l’atelier « Comment relever les défis des exigences IMO de 2030 et 2050 ? » qui regroupait les Armateurs de France, des ingénieurs de l’architecture navale et un équipementier, ce dernier a présenté sa solution de traction par kite pour propulser les navires par le vent. C’était d’ailleurs un sujet central du salon Euromaritime qui regroupait de nombreux acteurs spécialisés dans le déploiement de la filière vélique.