Le calcul des performances et des efforts appliqués sur une éolienne offshore est actuellement réalisé à l’aide d’outils basés sur des approches quasi-statiques. Ces approches sont intéressantes pour leur vitesse de calcul, elles sont cependant perfectibles suivant la méthode de mise en œuvre et suivant les cas de chargement étudiés. Une approche alternative consiste à utiliser la modélisation CFD. Cette thèse s’intéresse à des méthodes d’une haute précision, ayant le potentiel de fournir des écoulements et efforts précis.

La plateforme logicielle hautement parallélisée ICI-tech est utilisée dans cette thèse. Elle se base sur une réalisation des équations de Navier-Stokes dans une approche mutli-échelle, effectuée à l’aide d’éléments finis stabilisés. La représentation des phases dans le domaine de calcul est réalisée grâce à une méthode frontières immergées. Des implémentations ont été réalisées dans ICI-tech afin de pouvoir simuler des éoliennes flottantes. L’interaction fluide-structure et un bassin de houle numérique ont notamment été considérés.

Un processus de vérification et validation s’est intéressé au comportement du solveur dans des conditions reproduisant celles impactant des éoliennes flottantes. Le niveau de précision atteint par les écoulements à haut Reynolds et la propagation de champs de houle s’est avéré être décevant. L’influence du maillage anisotrope sur les résultats obtenus a été quantifiée. Plusieurs pistes visant à améliorer la précision des simulations ont été introduites.

Cette thèse a été réalisée dans le cadre du projet WEAMEC EOS