Contexte AU ROYAUME – UNI

L’ambition de production d’énergie éolienne offshore du Royaume – Uni est revue à la hausse avec un objectif de 40 GW pour 2030, au lieu des 30 GW initialement visés.

Cette nouvelle ambition se traduit par un plan d’adaptation des infrastructures portuaires et un investissement privé à venir de l’ordre de 70 milliards d’euros pour déployer et exploiter de nouveaux champs éoliens dans les 5 ans.

Ce dynamisme ajoutera environ 70 000 emplois aux 26 000 emplois déjà existants dans cette filière fin 2020.

 

Répartition des emplois

D’après le rapport Offshore Wind Skills Intelligence Report  du Offshore Wind Industry Council (OWIC), de nombreux emplois directs sont attendus. Ainsi  40 700 emplois seront des emplois directs contre 29148 emplois indirects.

Ces nouvelles créations vont légèrement modifier la carte de répartition actuelle des emplois de l’éolien offshore. En effet, jusqu’à présent la majeure partie des emplois étaient localisés en Écosse (30 %).

Les nouveaux emplois se répartiront entre l’Écosse, le Nord-Est de l’Angleterre, le Yorkshire, le Humber et l’Est-Anglia, permettant ainsi de mieux doter ces zones moins favorisées aujourd’hui.

Le large éventail d’emplois comprend des ingénieurs, des chefs de projet, des concepteurs de logiciels, des fabricants de composants, des techniciens de turbine, des soudeurs, des plongeurs en haute mer, des équipages de bateaux et des pilotes d’hélicoptère.

79% de ces emplois sont « hautement qualifiés ». L’industrie éolienne offshore cherche notamment à pourvoir des postes vacants d’ingénieurs électriciens, d’ingénieurs civils, de chefs de projets, de géomètres, d’analystes de données et de spécialistes du numérique.

À l’heure actuelle, les femmes représentent 18% de la main-d’œuvre et l’industrie s’est engagée à augmenter ce chiffre à au moins un tiers d’ici 2030 – et à atteindre un objectif ambitieux de 40% si possible.

L’enquête montre également que l’industrie offre actuellement des opportunités pour les personnes ayant des compétences et des qualifications de tous  niveaux, de l’opérateur à l’ingénieur. 

 

Des investissement échelonnés

Lerapport prévoit également des investissements des développeurs et des exploitants de parcs très importants de l’ordre de 11,7 milliards d’euros par an, avec  un pic de 12,3 milliards d’euros attendu en 2026.